L’association des Poudriers d’Escampette a proposé à ses adhérents une sortie au théâtre à Paris le 20 novembre après midi. À l’affiche une comédie écrite et mise en scène par Francis Veber : Le Tourbillon. Veber est aussi le scénariste du « Dîner de Cons », du « Grand Blond avec une chaussure noire », ou de « La chèvre » …).
Nous nous sommes retrouvés 48, pour cette sortie, avec, pour ceux qui bénéficiaient d’un transport en car, un départ à 13h45. Et comme d’habitude tout le monde est à l’heure : bravo à tous.
Ce spectacle a lieu au théâtre de la Madeleine. Extérieurement le bâtiment ne paie pas de mine mais par contre, derrière la façade, on découvre une magnifique salle toute habillée de rouge (un véritable écrin) pouvant accueillir environ 700 spectateurs.
Obligés d’arriver en avance par crainte d’éventuels problèmes de circulation, nous avons dû patienter près d’une demi-heure devant le théâtre (en effet : pas de bar ou de café à l’horizon qui pouvait nous accueillir en attendant l’ouverture). Par bonheur, il ne pleuvait pas. Notre entrée dans le théâtre a été un peu « pagaille », faute d’un nombre d’ouvreuses suffisant. Les membres du CA sont désolés de ces inconvénients et remercient les participants de leur patience. Heureusement, la pièce de théâtre nous les a fait rapidement oublier.
La pièce comporte 4 personnages :
   – Norbert (Philippe Lellouche) est flic. Il est doux et paisible comme un taureau dans un joli pâturage … sauf quand on lui agite une cape rouge sous le nez. Pour Norbert, la cape rouge, c’est l’ensauvagement de la société, une violence qui l’amène, à son corps défendant, devant l’Inspection Générale de la Police pour brutalité.
   – Sophie (Aline Gaillot), sa femme, travaille dans un salon de coiffure. Elle devrait sans doute réfléchir un peu avant de parler, mais les énormités qu’elle sort, souvent énervantes, la rendent inattendue, comme la vie. Bizarrement, son déficit en neurones, lui donne tout son charme.
   – Éric (Stéphane Metzger) est l’époux de Christine, la sœur de Norbert. Il est journaliste et très déprimé. La radio dont il était l’éditorialiste vedette, a été rachetée par un gros groupe financier dont il ne partage pas du tout les opinions politiques. Il a démissionné, d’où une déprime profonde que Christine soigne avec beaucoup de patience et d’amour.
   – Christine (Caterina Murino) est belle, intelligente, et c’est l’élément le plus équilibré du quatuor. Elle tente de ralentir le tourbillon qui entraîne les autres, mais c’est dur de se battre contre son époque.
Le thème de la pièce : Éric, journaliste au chômage, est en pleine dépression. Cela va pousser sa femme Christine, et son beau-frère Norbert, à tout mettre en œuvre pour tenter de le « soigner ». Norbert, qui n’est pas encombré pas la réflexion, va impliquer sa femme malgré elle, et faire partir le tout dans un joyeux tourbillon !
Heureusement pour nous, dans tout ce bruit, toute cette fureur, il y a encore un peu de place pour le rire.
Ce n’est pas la meilleure pièce de Francis Veber mais on s’amuse bien, les acteurs se démènent et s’amusent également. C’est ce qu’on attend d’une sortie au théâtre.
Pour terminer, remercions notre chauffeur de car habituel, Nicolas, qui comme d’habitude a mené son véhicule avec douceur et dextérité dans un Paris où il n’est pas toujours facile de de se faufiler.